Omelette fine et Pressé de Daurade
Lillois, lilloises, je ne vous en parle pas, vous devez déjà avoir l'habitude...
Françaises, Français, Parisiennes, Rochelais, Montluconnaises, Lyonnais, il faut se faire sa petite escapade bruxelloise régulièrement, qu'on se le dise !
Capitale de plaisirs gastronomiques, on salive de bonheur devant ses cornets de frites, ses waterzooïs, ses gaufres et ses chocolats. Et ses restaurants ne sont pas en reste. Je vous parlerai un autre jour du Café des Spores qui aura droit à un article entier dans ce blog consacré au Produit. Je voulais aujourd'hui vous arrêter aux Enfants de Coeur.
Pas de produit particulier mais deux jolies recettes qui, je trouvais, pouvaient avoir leur place dans cette rubrique Tour de main :
Désolé, j'ai honte, je n'ai pas la photo de ces plats alléchants. Mes réflexes de bloggeur sont encore à parfaire... Mais jugez plutôt en image de mots :
L'omelette épaisse et baveuse garde toutes ses lettres de noblesse mais je voulais vous raconter comment j'avais été surpris par cette omelette fine aux truffes.
Et oui, vous pouvez aussi faire des crêpes d'omelette comme dans cette recette. Pourquoi ne pas la tartiner de purée de truffe avant de la rouler ? Et si on ajoutait un grand copeau de foie gras, roulé lui aussi que l'on déposerait sur l'omelette fine roulée ? Déposer tout ça sur un lit de champignons et de rattes pour épater vos convives. C'est y pas beau ça ?
Je vous passe les autres bonnes idées gourmandes du resto que vous pouvez retrouver sur leur site http://www.lesenfantsdecoeur.com/. Et je vous parle du Pressé de Daurade.
C'est une daurade entière toute bête (je dis ça mais vous comprenez ce que ça veut dire, hein, dîtes ? Parfaitement cuite, les filets magnifiquement levés devant vous en salle). La petite touche qui tue vient ensuite. Sans doute quelque chose qui est fait en cuisine dans les autres restaurants et qui, ici, est fait devant vous sans peur de vous écoeurer du tout.
La tête est conservée lors de la découpe, déposée dans un grand bol, noyée dans un jus de citron, de l'huile d'olive, poivrée, salée avant d'être pressée par un second bol que l'on pose dessus. Le jus du bol est ensuite délicatement déposé sur les filets qui n'attendaient plus que ça.
Sincèrement une belle chose. Le goût du poisson est vraiment magnifié et la bouffée d'iode se transforme en gifle d'iode dans votre palais. Un régal de saveurs !
Je ne peux pas finir cet article sans remercier Eric, Benoit et Fréderic Dommeval, le chef pour leur merveilleux accueil. Le plaisir qu'ont ces êtres à faire leur travail, leur complicité toute en discrétion font de cette symphonie d'attentions une des grandes qualités de cette maison.
Les Enfants de Coeur
Rue Américaine 124
1050 BRUXELLES (Ixelles)
02 539 18 38